Entretien avec nos champions : Isabela Onyshko

Nom : Isabela Onyshko
Ville natale : Brandon, MB
Ville de résidence : Brandon, MB
Club : Brandon Eagles
Entraîneurs : Lorie Henderson et Joe Stouffer

Quel a été votre premier contact avec la gymnastique?

Ma meilleure amie participait à un programme récréatif, et comme la plupart des enfants, je voulais faire comme mes amies. Ma mère m’a donc inscrite, moi aussi.

Quels aspects de la gymnastique ont maintenu votre intérêt pour le sport?

Je crois que c’est les défis et le fait que ce n’est jamais pareil. On se concentre sur plusieurs aspects à la fois et on n’arrête jamais d’essayer de s’améliorer. Je sais que c’est la même chose dans tous les sports, mais parce que ça change tout le temps, on s’adapte constamment.

Vous avez connu toute une année : athlète de l’année de 2016, championne canadienne, championne Élite et Jeux olympiques où vous étiez de la finale du concours multiple et de la finale aux engins! Qu’est-ce que ça fait? Au début de l’année 2016, pensiez-vous connaître autant de succès?

Je suis très contente! Quand j’y repense, c’est drôle de voir que tout s’est mis en place automatiquement parce que je ne savais pas que ça se passerait comme ça. Mon principal objectif était de faire partie de l’équipe olympique. Tout le reste, ce n’est que la cerise sur le gâteau.

C’était vos premiers Jeux olympiques. Comment avez-vous trouvé l’expérience? Est-ce que c’était comme vous l’aviez imaginé?

Oui et non. C’était une expérience extraordinaire, mais pendant la compétition, je me sentais comme dans toutes les autres; on a un travail à faire. C’est un sentiment auquel je ne m’attendais pas.

Quel était votre objectif pour les Jeux olympiques?

C’était d’abord et avant tout d’aider l’équipe autant que possible et ensuite de participer à la finale du concours multiple.

Depuis votre retour de Rio, vous avez dû composer avec des blessures. Comment allez-vous?

Et bien, le retour ne s’est pas passé comme prévu. J’avais planifié prendre deux semaines et demie de vacances et je pensais que tout serait réglé, mais non. J’ai dû soigner de vieilles blessures au poignet et à l’épaule. Finalement, je me suis reposée tout le mois de décembre. J’étais au gym, mais je n’avais pas envie d’y être et je ne le sentais pas. Tout allait mieux quand je suis revenue en janvier.

Décrivez-vous en trois mots.

Calme, décontractée et facile d’approche.

Quel conseil avez-vous pour les jeunes gymnastes?

Croire en soi, travailler fort, et en compétition, afficher de l’assurance et agir comme si on a sa place.

Quel est le meilleur conseil que vous ayez jamais reçu?

Il me vient de ma psychologue du sport. Elle m’a dit d’aller dans l’aire de compétition, de garder la tête haute et les épaules basses et d’agir comme si j’étais à ma place parce que même si on n’y croit pas, ça aide. Quand les autres nous voient comme une personne confiante, ça fait toute la différence.

Vous semblez avoir une excellente relation avec vos entraîneurs. Avez-vous un message pour eux?

Merci mille fois! Ça ne serait pas possible sans vous. Je pense que nous sommes devenus très proches en quatre ans et j’ai hâte de voir ce que nous sommes capables de faire. Je suis sûre que ça sera génial!