« Dans mon cas, cela a été plus positif que négatif à ce stade », a déclaré Stewart, qui est originaire de Bowmanville, en Ontario, et s’entraîne avec Elena Davydova et Valery Yahchybekov au club Gemini Gymnastics à Oshawa, en Ontario. « Je suis emballée parce que techniquement, cela n’était pas censé se produire. »
Si les Jeux avaient eu lieu l’année dernière, Stewart, qui est née le 30 septembre 2005, n’aurait pas eu 16 ans au cours de l’année olympique. Quand les Jeux ont été reportés en raison de la COVID-19, la Fédération internationale de gymnastique (FIG) a changé l’année de naissance requise pour les gymnastes féminines à 2005.
« C’est ma première année au niveau senior et seulement ma deuxième année au sein de l’équipe nationale, explique-t-elle. C’est vraiment emballant. »
Stewart a obtenu une place au sein de l’équipe que Gymnastique Canada envoie à Tokyo par le biais d’une série de compétitions en mode virtuel. Au lieu de concourir devant un public, Stewart a exécuté ses routines devant un juge et un iPad qui a enregistré ses performances.
L’entraîneure de Stewart et d’autres athlètes étaient présents, mais pas ses parents.
« C’était définitivement étrange et différent, affirme Stewart. Je me suis présentée avec mon uniforme de gymnastique habituel et mes cheveux coiffés.
« Les échauffements étaient exactement les mêmes. Le gymnase avait été aménagé pour la compétition et toutes les exigences ont été respectées.
L’expérience a donné à Stewart un aperçu de ce à quoi pourraient ressembler les Jeux olympiques. Il est possible qu’aucun spectateur ne soit présent quand les qualifications de gymnastique artistique féminine démarreront le 25 juillet au Centre de gymnastique d’Ariake. La compétition de gymnastique artistique se déroulera jusqu’au 3 août.
« Je ne suis pas encore une habituée des plus grandes compétitions, indique-t-elle. Je suis encore habituée aux petites foules ou au fait qu’il n’y ait pas de public, donc ce que nous avons fait cette année va rendre les choses plus faciles que si j’étais habituée aux foules plus nombreuses. »
Stewart est née à Lebanon, au Tennessee, d’une mère américaine et d’un père canadien. La famille a déménagé en Ontario quand elle était jeune.
Même enfant, Stewart était attirée par la gymnastique.
« Je ne sais pas exactement ce qui m’a attirée, raconte-t-elle. Il y avait quelque chose qui m’attirait au gymnase, qui me donnait envie d’y être, envie de faire des trucs, me donnait envie d’apprendre quelque chose de nouveau, de m’améliorer.
« (Il y a) quelque chose dans ce sport qui me donne simplement envie d’être là et de faire des choses. »
Le sport a toujours fait en sorte que Stewart se sente la bienvenue.
« J’ai eu des coéquipières très serviables, déclare-t-elle. Toutes les équipes dont j’ai fait partie ont été très positives et très enthousiastes à l’idée de concourir. Je ne me suis jamais sentie exclue dans le gymnase, ce qui est bien. »
Les Jeux de cette année seront différents des autres Jeux olympiques, mais l’expérience aidera Stewart à se préparer pour Paris en 2024.
Stewart sait qu’elle monte sur une grande scène, mais prévoit de rester concentrée sur elle-même et de ne pas se laisser intimider par les vétérans qui l’entoureront.
« Vous devez juste rivaliser avec vous-même, dit-elle. Peu importe ce que font les autres, car vous ne pouvez pas contrôler cela.
« Tant que je sais que j’ai fait de mon mieux avec ce qu’on m’a donné, je serai satisfaite. »
LIRE LA BIO D’AVA AVEC LES RÉSULTATS COMPLETS ICI : http://gymcan.org/fr/disciplines/gym-artistique-feminine/equipes/ava-stewart