Rosie MacLennan ne se considère pas comme la double championne en titre à Tokyo, seulement quelqu’un qui vise un podium au trampoline

« Je pense qu’il va y avoir 16 filles qui sont là, qui ont consacré leur vie à ce sport, et se sont surpassées et se sont lancé des défis pour être la meilleure possible », souligne la résidente de Toronto âgée de 32 ans qui s’entraîne à la Skyriders Trampoline Place avec les entraîneurs Dave Ross et Marty Myers. « Je suis vraiment reconnaissante d’avoir la chance d’être l’une de ces filles.

« Une conversation que mon entraîneur et moi avons eue après Londres était que nous ne voulions pas nous présenter aux Jeux suivants en tant que championne en titre. Nous voulions être l’une des 16 filles, car de cette façon, vous n’avez rien à perdre et toutes les possibilités devant vous. C’est un peu la mentalité que nous avons adoptée de Londres et Rio et aussi la même que nous adoptons de Rio à maintenant. »

Un avantage que MacLennan aura à Tokyo est l’expérience qu’elle a acquise en remportant 37 médailles, dont 18 d’or dans le cadre de grandes compétitions internationales comme les Jeux olympiques, les Championnats du monde, les Jeux panaméricains et les Championnats de l’Alliance du Pacifique.

« Dans mon cas, je pense que c’est bénéfique, en particulier dans des circonstances comme cette année, affirme-t-elle. J’ai eu pas mal d’expérience dans ma carrière avec beaucoup d’environnements différents et beaucoup de défis et d’obstacles différents.

« Quelle que soit l’expérience, vous pouvez en tirer des leçons et vous l’approprier et utiliser ces outils pour tous les défis qui se présentent. »

La compétition féminine de trampoline aura lieu le 30 juillet au Centre de gymnastique d’Ariake.

Le report d’un an dans l’organisation des Jeux de Tokyo en raison de la COVID-19 a eu certains avantages pour MacLennan. Cela lui a permis de se remettre d’une fracture du talus (l’os entre la cheville et le pied) et d’une fracture du talon subies en avril 2019.

« J’ai pris le temps avec le report de permettre à ces trucs de guérir et de récupérer et de devenir un peu plus forte », dit-elle.

« Pour moi, c’était une occasion d’avoir un très long bloc d’entraînement sans compétition, quelque chose que je n’ai pas eu dans ma carrière probablement depuis mon enfance. J’ai vraiment essayé d’en profiter et d’apprécier l’entraînement, d’utiliser ce temps pour tenter des expériences, essayer différentes compétences et voir où cela mène. »

MacLennan, qui a obtenu sa maîtrise en sciences de l’exercice à l’Université de Toronto, siège aussi au sein de la commission des athlètes du Comité olympique canadien. La commission représente la voix des athlètes olympiques canadiens auprès du COC, de Sport Canada, du Comité international olympique et des fédérations internationales de sport.

« Je voulais en savoir plus sur le système sportif, son fonctionnement et ce que la préparation des Jeux implique, raconte-t-elle. Il est devenu plus important dans mon esprit de veiller à ce que les athlètes aient une expérience positive et de veiller à ce que leurs points de vue soient pris en compte et se retrouvent au cœur de ce que font le COC et les organismes de sport. »

Redonner au sport est important pour MacLennan.

« Je pense qu’à certains égards, j’ai la responsabilité de redonner à la communauté, car j’ai eu l’occasion d’apprendre tellement et de vivre tellement d’expériences.»

MacLennan a réfléchi à ses projets après les Jeux olympiques. Elle aimerait fonder une famille avec son mari.

« Cependant, je ne sais pas exactement ce que l’avenir nous réserve », conclut-elle.

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